English
Conférences-cours Université Permanente Loire Atlantique  

Deux conférences-cours pour terminer le cours "Genèse des systèmes solaires" à l'Université Permanente de Nantes:

 

- 18 mars: Les piliers de la création et les étoiles, 15h, Antenne de Saint Brévin (plus d'info)

Les « Piliers de la Création », une image signée Hubble qui a fait le tour de tous les mondes, virtuels inclus, depuis sa première diffusion en 1995. Trois colonnes de gaz interstellaire, verticales, qui émerveillent, transportent et émeuvent.
Mais que cachent leur majestueuse opacité et leur nom ambigu ? On retrouve ces architectures étonnantes de gaz dans d'autres nébuleuses, comme celles de la Rosette et du Cygne. Ces doigts crispés, décrits parfois comme ceux de Dieu, pointent tous vers l'amas d'étoiles géantes qui les éclairent de sa lumière ultraviolette intense comme si ce rayonnement était la cause de leur forme. Les piliers semblent résister et se déformer au gré des assauts du rayonnement et de la gravité de l'amas d'étoiles.
Sont-ils une manifestation de cette résistance ou représentent-ils le squelette d'un nuage de gaz interstellaire mis à nu progressivement ? Que s'y passe-t-il ? Nous vous proposons un voyage à l'intérieur de ces colonnes de gaz interstellaire à bord d'un nouveau télescope spatial, Herschel.

Grâce à ses cartographies infrarouges et à l'aide de simulations numériques, nous vous proposerons une explication de l'origine des piliers de la création et de leur rôle dans la formation de nouvelle génération d'étoiles. Enfin nous nous interrogerons sur le bien-fondé de recourir à l'imaginaire métaphysique de l'expression « Piliers de la Création » pour décrire de tels objets.

 

- 26 mars: 14h, Nantes

Par quel processus universel un nuage de gaz quasiment vide se transforme-t-il en étoiles puis en systèmes planétaires ? Une Terre habitable naîtra-t-elle systématiquement autour d’une étoile ? Nous tenterons d’y répondre en retraçant ce long chemin, partant des grandes structures de l’univers pour se poser sur ce qui est à la fois un « picograin » de sable à l’échelle cosmologique et notre planète si unique.

V. Minier, dépêche du 17/03/2014
Retour en haut